Entre goût et odorat,
l'importance discrète des phéromones

La communication chimique existe dès les organismes les plus élémentaires. Si les molécules – signal sont restées très simples, les récepteurs se sont complexifiés au cours de l’évolution, en particulier chez les mammifères prédateurs, comme les chats.

Les signaux chimiques sont des molécules de petite taille facilement entrainées dans les supports naturels que sont l’air et l’eau. Selon le type de récepteurs qui les perçoivent, elles entrent dans deux catégories :

Les signaux innés (ou sémio chimiques). Ces signaux sont immédiatement interprètés par l’organisme récepteur, sans nécessité d’apprentissage préalable. Ils sont le plus souvent inhérents à une espèce.

C’est dans cette catégorie qu’on place les phéromones.

Les odeurs sont des molécules dont l’interprétation suppose le recours à des émotions, des souvenirs, voire un apprentissage. Dans tous les cas, un rapport avec une expérience vécue, qui permet un dosage des réactions par action du cortex.

Les phéromones sont donc des signaux “naturels”de signalisation entre individus et qui auront des effets divers selon les espèces.

 

Les phéromones du chat

 

Chez le chat, ont surtout été étudiées les phéromones qui interviennent dans le cadre des marquages urinaire et facial. Plus de quarante composants chimiques ont été identifiés, et plusieurs associations de ces composants, correspondent à un “message” particulier.

Si le chat est bien un animal social, on ne note pas dans cette espèce, d’entraide ou de collaboration pour se nourrir ou se défendre (hormis bien sûr des initiatives individuelles, au ravissement de leur maître…). Dans la nature, les chats s’efforcent au maximum de s’ignorer, selon une entente tacite basée sur une dominance discrète de certains individus.

Dans un système clos (appartement), ce système est considérablement modifié : les animaux sont privés de maintes occasions d’exprimer leurs comportements naturels, en particulier manquent les possibilités de retraite ou de fuite en cas de conflit.

Mais pire ! Le propriétaire va demander à son chat des interactions immédiates (caresses, jeux), quand il rentre du travail par exemple , qui ne correspondent pas au comportement normal du minet.

Ces contraintes de temps et d’espace ont des conséquences médicales : cystites idiopathique (par spasme de l’urêtre  en situations anxiogène), léchages forcenés, induction de diabète sucré.

Suite de l’article :

https://effervesciences.info/index.php/2022/12/25/entre-gout-et-odorat-limportance-discrete-des-pheromones/


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